Tracés des différentes étapes constituant cette page
(Choisissez de préférence la cartographie OTM. Vous pouvez modifier la couleur et l'épaisseur du trait et visionner en "plein écran")
Le lendemain donc, bus local pour Lisbonne où je passe une nouvelle nuit à mon Ibis, pas préféré, mais proche de la gare routière. Le lendemain un petit trajet en métro pour prendre un Flixbus (avec toilette gratuite) qui me mène à Madrid. Nuit dans un Ibis budget (beurk !) proche de la station de bus où, à 8h00, le lendemain, part un dernier Flixbus qui me déposera à Tarbes, vers 16h00 "Place aux Bois" à 200 mètres de chez moi (le moral dans les chaussettes !).
Et comme disait le Général Mac Arthur viré des eaux japonaises : "je reviendrai" (merci de noter que je n'ai pas une admiration particulière pour ce militaire ni pour aucun autre d'ailleurs !).
Le lendemain, la patronne, qui finalement comprend quand elle veut, me commande un taxi pour me rendre à Sines. Une petite étude internet m'a conduit à me rendre dans cette petite ville où j'ai déjà réservé une chambre. D'ici, j'aurai un bus direct pour Lisbonne.
Je fais mes deux repas dans un excellent restaurant très animé et un petit tour en ville me fera découvrir la forteresse qui domine la plage. Vasco de Gama natif de cette petite ville (merci Melle Wikipedia !) est à l'honneur près des remparts.
Péniblement donc j'arrive à mon hébergement. C'est une belle petite unité de logements disposés autour d'une piscine. La patronne est une dame âgée qui ne parle que portugais et s'obstine à ne pas comprendre l'espagnol !
Je suis proche d'un terrain de camping qui dispose d'un restaurant correct et pas cher. Et l'océan, que je découvre, est a un petit kilomètre. Sans mon sac, j'arrive à me mouvoir. Quelques surfeurs attendent "la bonne vague" (agrandissez pour les voir).
Bonjour Viviane,
Monter une cuisine et poser le carrelage après !!! C’est ce qu’on appelle une coordination défaillante.
“Utilisatrice débutante” ouaff, ouaff, la honte !
J’ai connu ça lors de mon inscription au cours Cervantès. Sûr de mes connaissances, je n’envisageais aucunement d’être classé débutant. Ce fut pourtant le cas, car savoir commander un demi, même si c’est important lorsqu’il fait chaud, ne révèle pas une capacité à se sortir de toutes les situations.
Je suis à nouveau "dans l’expectative” concernant les cours d’anglais. La chambre de commerce (organisme réputé sérieux) ne veut pas de “vrais débutants” et la petite boîte que j’ai trouvé ne semble pas très développée et à même de me fournir les cours collectifs que je préfère aux cours particuliers.
Et, … Suzanne revient nous voir quand ? Mes capacités d’oubli sont assez extraordinaires et se développent avec l’âge. Aussi, quitte à faire “une forcerie” durant 3 mois par exemple, je voudrais que cela se fasse pas trop avant sa venue en Europe.
Bises.
Robert.
C'est ici, après une quinzaine de kilomètres parcourus, qu'une forte douleur me saisit au bas du dos. C'est péniblement que je gagne le petit village de Comporta, prends mon repas et commande un taxi pour finir les 10 derniers kilomètres qu'il me reste à faire pour atteindre Carvahal où j'ai reservé une chambre à 45 euros dans un hôtel. Le prix est très excessif pour cette chambre qui ne peut soutenir, en aucun cas, la comparaison avec mes deux précédents hébergements. Mais le patron est sympa et la "bouffe" est bonne.
Au retour, j'ai signalé à "Booking.com" le prix excessif de la chambre. Mais, il n'y aura pas de publication en ligne !
A mon départ, le lendemain matin, le patron, à qui je m'étais ouvert de mes soucis de dos, me dis de l'appeler si en cours de route j'ai des problèmes.
Ce sera un départ vaillant style "même pas mal". Mais une douzaine de kilomètres plus loin, ça recommence très violemment. Je suis pris tout de suite en stop par une camionnette d'entreprise dont le chauffeur à la bonne idée de parler français. Il me dépose au carrefour d'où part la route qui va à la plage où j'ai réservé mon hébergement. En ce lieu, il y a un restaurant. J'ai perdu ma mobilité mais pas mon appétit !
Les 4 derniers kilomètres me feront m'arrêter pratiquement tous les 500 mètres (la distance est trop courte pour faire venir un taxi). La douleur est vraiment intense. C'est décidé j'abandonne;
Après le golf, il n'y a plus de piste cyclable mais cette route en "cul-de-sac" est peu fréquentée et le bas-côté très correct.
Dernière vue sur Sétubal et sa zone industrielle. Côté atlantique, c'est clos alors on regarde côté lagune.
Bien isolé au milieu des arbres le centre pénitentiaire allonge ses grands bâtiments.
C'est là que je vois à l'ombre Jacques, un randonneur itinérant qui parti de Cabo San Vicente (à l'extrême sud du Portugal) va jusqu'à Compostelle. Petite conversation et échange de coordonnées. Quelques centaines de mètres plus loin, je croise un minuscule asiatique qui me dit aller aussi à Compostelle et, ça n'en finit pas, un cycliste belge qui suit le même chemin, que sur route, avec 70/80 kilomètres/jour. Que de monde !
Après 28 kilomètres parcourus, je profite de la longue entrée de Setubal pour prendre un excellent repas de poisson.
Pas spécialement affecté par la longueur de mon étape je rejoins mon hôtel où, pour seulement 36 euros, je bénéficie d'une magnifique chambre. Je parcours en soirée les jolies petites ruelles de cette ville portuaire importante.
Départ le matin, avec à nouveau un très beau bateau pour rejoindre la station balnéaire de Troia qui se situe à l'extrême pointe d'une longue langue de sable qui isole Setubal du grand large. Regardez le lien et ceux qui me connaissent comprendront pourquoi je n'ai même jugé utile d'entrer dans l'agglomération.
Une piste cyclable sur quelques kilomètres permet de progresser agréablement. Elle dessert le terrain de golf et les immeubles de grand standing qui le jouxtent. Je n'ai vu aucun vélo mais, ... il n'était que 10h00 !
Le parcours qui va me conduire de Barreiro à Setubal est dans un premier temps en ville. Souvent dans des quartiers périphériques ne présentant pas d'intérêt touristique évident. Mes lecteurs habituels savent que j'apprécie la découverte de ces lieux, ses immeubles sociaux, ses petits commerces, ... Et, en plus, il y a des trottoirs !
La suite va se révéler plus difficile. Je vais être au bord de routes ayant une circulation souvent importante. En marchant à gauche et en profitant de la petite B.A.U. (Bande d'Arrêt d'Urgence - c'est çà la culture !) on ne s'expose pas trop. Mais, le "bombé" du bitume facilitant l'écoulement des eaux me fait marcher d'une manière disons "tordue". C'est probablement la cause de mes avatars de dos survenus dès le lendemain. Lorsque ces routes traversent des échangeurs autoroutiers cela devient beaucoup plus sportif pour traverser les bretelles de raccordement d'où débouchent, à vive allure, des véhicules n'ayant pas encore ralenti leur allure. Toreador, n'a jamais été une vocation pour moi !
Au niveau, en surplomb, ou au-dessus de la route subsistent de rares parcelles de nature (bétail, moutons, maison abandonnée). Voir ci-dessous.
A Barreiro, je bénéficie d'une magnifique chambre avec une salle de bains immense et un balcon fort pratique pour faire sécher sa petite lessive journalière, tout ça pour trente d'euros !
Lors d'une promenade de reconnaissance sur mon parcours de demain, je vois dans un quartier populaire, tout un groupe de probables retraités surveillant de près une partie de cartes.
La traversée du Tage entre Lisbonne et Barreiro se fait à bord de ces magnifiques bateaux profilés et rapides.
Aucun accès aux ponts et une vue "imprenable" au travers des vitres éclaboussées d'eau de mer mais, pas de problème, j'ai déjà largement profité de la vue sur l'estuaire du Tage lors de mon précédent voyage.
Après quelques jours passés en famille à Madrid, le lundi 25 mars, je me rends à pied à la station de bus "América".
Mon bus "Alsa" à destination de Lisbonne n'est indiqué sur aucun panneau et il ne sera jamais ! Il suffit d'attendre dans la partie de la gare routière affectée à la société "Alsa" et être vigilant.
Le parcours va n'être pratiquement que sur autoroute. Les toilettes du bus sont payantes (un euro) ! Les "petits malins" de l'arrière du bus profitent de la sortie d'un client pour y entrer sans payer !
Mon Ibis de Lisbonne est largement moins sympathique (14 étages de 25 chambres chacun) que le petit "Ibis centro" de Madrid. Je passe une excellente nuit après un repas exécrable payé cher.
(Portugal - Espagne - Maroc)